Gris, vert, jaune, bleu, turquoise, rose… L’hydrogène, un gaz pourtant incolore, se décline souvent à travers une large palette de couleurs, lorsqu’on cherche à expliciter le type de production et la source d’énergie à partir de laquelle il est produit.
Si le code couleurs a d’abord permis de simplifier la compréhension des différentes méthodes de production d’hydrogène, avec le temps, la palette s’est tellement enrichie qu’elle a progressivement édulcoré le sens précis de ces désignations au point d’être nuisible à la vérité scientifique qu’elle recouvre.
Aujourd’hui, il est primordial de recentrer le débat sur le plus important : l’impact environnemental lié à la production. Quand il s’agit d’hydrogène, la rigueur prime les couleurs !