Un an après la publication de sa feuille de route biodiversité, BNPP AM publie les premiers résultats de ses travaux de recherche visant à déterminer l’empreinte de ses investissements sur la biodiversité, fruit de sa collaboration avec Iceberg Data Lab et I Care & Consult.
A l’issue d’un appel à projet lancé en 2020 par BNPP AM et trois autres gérants d’actifs[1], le partenariat noué avec Iceberg Data Lab et I Care & Consult a permis de développer un outil de mesure, capable d’identifier et de quantifier les impacts négatifs potentiels sur la biodiversité exercés par des sociétés présentes dans les portefeuilles d’investissement. BNPP AM a réalisé cette analyse en se basant sur la méthodologie Corporate Biodiversity Footprint[2] (CBF), qui couvre plus de 1 800 entreprises incluses dans ses fonds actions et obligations, soit 70% de ses actifs sous gestion « Corporate ».
Dans ces travaux de recherche, chaque pression environnementale (utilisation des terres, pollution de l’air et de l’eau, changement climatique) est traduite en un impact quantifié sur la biodiversité. Ces données sont ensuite agrégées pour calculer l’empreinte biodiversité d’une entreprise donnée, exprimée en km² MSA[3]. Concrètement, l’empreinte biodiversité de BNPP AM est estimée à environ -8 000 km2 MSA, ce qui signifie que chaque année nos investissements maintiennent potentiellement une zone artificialisée équivalente à cinq fois la taille de Londres.
La publication de ces travaux de recherche s’inscrit également dans le cadre de l’entrée en vigueur de l’article 29 de la loi énergie-climat au 30 juin 2022, qui étend les exigences de reporting des risques climatiques aux risques liés à l’érosion de la biodiversité.
Robert-Alexandre Poujade, Analyste ESG en charge de la biodiversité chez BNPP AM, commente : « Ces premiers résultats nous permettent de continuer à améliorer nos connaissances et de fournir autant de transparence que possible sur nos impacts environnementaux. Nous continuerons à suivre de près les évolutions des méthodologies d’Iceberg Data Lab et d’ I Care & Consult, du Groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives à la nature (TNFD) dont BNP Paribas est membre, ainsi que d’autres initiatives clés, notamment la coalition Science Based Targets for Nature. Parallèlement au développement de ces cadres d’analyse, nous poursuivrons l’intégration de données relatives à la biodiversité dans notre système de notation ESG[4] propriétaire, ainsi qu’à enrichir nos activités de vote et de dialogue actionnarial ».
Pour découvrir en détail l‘empreinte biodiversité de nos investissement, cliquer ici (en anglais)
Footnotes
- ^ [1] AXA Investment Managers, Sycomore Asset Management et Mirova
- ^ [2] Méthodologie développée par Icerberg Data Lab permettant de mesurer l’empreinte biodiversité des actifs financiers et souverains des entreprises
- ^ [3] L’abondance moyenne d’espèces (Mean Species Abundance, ou MSA) mesure l’abondance moyenne des espèces indigènes dans un espace délimité par rapport aux écosystèmes de référence non perturbés (en %) et constitue l’indicateur de référence utilisé par le GIEC, la Convention sur la diversité biologique (CDB) et l’IPBES.
- ^ [4] Environnement, social, gouvernance
