Mines Saint-Étienne renforce son engagement dans la préservation de la biodiversité. L’École vient de signer un partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux et a obtenu le label « Refuges LPO » pour ces 2 campus. Ce partenariat vise à appuyer les actions déjà mises en place par l’École en matière de développement durable.
C’est un engagement sur trois ans que Mines Saint-Étienne a pris en 2020, en partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), pour mettre en œuvre une gestion écologique et favorable à la biodiversité de ses dépendances foncières. Le travail et la présence de la LPO aux côtés de notre institution permet ainsi à Mines Saint-Étienne d’aborder sa démarche de gestion écoresponsable de ses espaces verts avec le soutien efficace et pragmatique d’acteurs pertinents et d’experts engagés. Ce partenariat a permis aux deux campus de l’École (Saint-Étienne et Gardanne) d’être labellisés « Refuges LPO » pour une durée de 3 ans.
Ainsi, dans un premier temps, des inventaires faunistiques ciblés représentatifs ont été réalisés sur les dix hectares que comptent les campus de Saint-Étienne et de Gardanne (Campus Georges Charpak Provence). Ils montrent la présence d’une vingtaine d’espèces d’oiseaux, dont une majorité de nicheurs, de nombreux insectes lépidoptères et orthoptères, mais aussi des libellules, mantes, cigales, écureuils roux et autres lézards.
Cette richesse, en termes de biodiversité, s’explique notamment par la volonté de Mines Saint-Étienne de bannir depuis plus de dix ans l’usage de produits phytosanitaires chimiques afin de gérer ses espaces verts de manière responsable.
En amont de son engagement avec la LPO, Mines Saint-Étienne avait déjà mis en œuvre des actions, qui ont montré leur efficacité et qui seront confortées et complétées :
- La mise en jachère fleurie, pour favoriser la biodiversité floristique et la présence d’insectes, notamment pollinisateurs ;
- Un éco-pâturage expérimental, grâce à des brebis de la race provençale « Mourérous », race typique provençale et endémique des Alpes du sud, (campus Georges Charpak Provence) ;
- L’implantation ciblée d’hôtels à insectes, pour favoriser leur présence mais aussi celle de l’avifaune.
- L’installation de ruches, pour stimuler la pollinisation et la diversité végétale.
D’autres actions complémentaires sont en cours d’évaluation (espaces aquatiques, aménagements en pierres ou bois pour favoriser la présence de gastéropodes et de petits reptiles…). De plus, des arbres fruitiers ont été plantés sur le campus Georges Charpak Provence.