Le défi de la transition environnementale est massif, urgent et complexe. Les banques françaises sont largement mobilisées pour y répondre. En 2023, elles ont financé 337 milliards d’euros de projets verts et durables, en hausse de 50% sur un an, montrant leur soutien concret à la décarbonation de l’économie.
Nous sommes heureux de nous associer au Forum de l’Engagement pour partager les actions concrètes de notre profession, avec des défis permanents à relever au niveau national et international.
Les banques françaises et leurs 355 000 salariés contribuent au développement du tissu économique et social des territoires, avec une proximité relationnelle forte avec leurs clients. Parce que ce développement ne se conçoit pas sans progrès environnemental, les banques s’adaptent à de plus fortes exigences dans ce domaine, font évoluer leurs stratégies ainsi que leurs offres et services.
Elles financent de plus en plus massivement les projets de transition de leurs clients. Ainsi, le montant des crédits verts et durables est passé de 216 milliards d’euros en 2022 à 337 milliards d’euros en 2023, soit + 50% en un an et une multiplication par quatre en trois ans. Ces évolutions vont se poursuivre car il reste beaucoup à faire. Les banques intensifient ainsi leurs efforts pour accompagner leurs clients dans la décarbonation de leurs activités.
Les solutions financières pour accompagner la transition de leurs clients concernent tous les secteurs : depuis la rénovation énergétique de l’immobilier résidentiel par des solutions de financement dédiées au remplacement de flottes de véhicules d’entreprise, du financement de « giga-factories » de batteries à celui des plus grands champs éoliens européens, les banques françaises accompagnent les projets de transition sur lesquels s’engagent leurs clients.
En matière de financement des énergies renouvelables, les banques françaises sont parmi les leaders mondiaux, avec un encours de crédits de 73 milliards d’euros en 2023, soit une croissance de 74% par rapport à 2021. Elles accompagnent également leurs clients via l’arrangement d’obligations vertes et durables, structurant 100 milliards d’euros en 2023.
Depuis 2021, engagées dans la Net Zero Banking Alliance (NZBA), une association internationale, les banques françaises ont élaboré des trajectoires de décarbonation ambitieuses, d’abord pour les secteurs énergétiques comme le pétrole, le gaz, ou le charbon thermique, et désormais pour d’autres secteurs : construction, transport…
Au-delà de tracer des trajectoires, elles mettent en œuvre les actions qui permettent d’être réellement pionnières dans la sortie des énergies fossiles. Ainsi les banques françaises ont réduit leur exposition à ce secteur à des niveaux très faibles : 0,02% pour le charbon thermique et 0,73% pour les hydrocarbures. Aucune banque française ne figure dans le top 10 mondial du financement des énergies fossiles et elles respectent leur engagement unique au monde depuis 2021 sur les hydrocarbures non conventionnels.
Les différentes banques françaises ont donc tracé une feuille de route ambitieuse, pour répondre aux besoins très variés de l’ensemble de leurs clients : la réussite ne peut être que collective, dans ce parcours exigeant de transition vers une économie moins carbonée et plus respectueuse de l’environnement.
C’est pourquoi nous sommes heureux de pouvoir nous associer au prochain Sommet « Objectif décarbonation » organisé par le Forum de l’engagement le 22 mai 2025 au Ministère de l’Economie. En effet, lors d’une session consacrée à la profession, nous aurons grand plaisir à échanger sur les principaux projets et actions du secteur bancaire en la matière.