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Replay : Finance responsable : l’intelligence de nos investissements comme levier pour sauver le climat ?

Alors qu’en 2022, soixante des premières banques mondiales ont assuré 673 milliards de dollars de financements aux producteurs de charbon, de pétrole et de gaz, nos participants échangent sur leurs démarches envers des choix d’investissement plus durables. 

Retrouvez l’intégralité du replay de la table ronde « Finance responsable : l’intelligence de nos investissements comme levier pour sauver le climat ?  » avec :

– Marie-Anne BARBAT-LAYANI : Présidente de l’AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS 

– Laure DELAHOUSSE : Directrice Générale de l’AFG 

– Gilles MOEC : Chief Economist chez AXA

– Michel ANDIGNAC : Directeur Général de la CARAC

– Jean-Pierre GRIMAUD : Directeur Général d’OFI INVEST 

– Cécile CABANIS : Directrice Générale Adjointe de TIKEHAU CAPITAL

– Vincent DANTON : Avocat Associé chez LPA CGR  

Dans la session « Finance responsable : l’intelligence de nos investissements comme levier pour sauver le climat », les intervenants Marie-Anne BARBAT-LAYANI (Présidente de l’AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS), Laure DELAHOUSSE (Directrice Générale de l’AFG), Gilles MOEC (Chief Economist chez AXA), Michel ANDIGNAC (Directeur Général de CARAC), Jean-Pierre GRIMAUD (Directeur Général de OFI INVEST), Cécile CABANIS (Directrice Générale Adjointe de TIKEHAU CAPITAL) et Maître Vincent DANTON (Avocat Associé chez LPA CGR) discutent du rôle de la finance pour rendre la France plus durable et responsable. Les intervenants soulignent le caractère très réglementé de l’industrie financière, en particulier dans le domaine de l’investissement durable, et l’importance de la transparence et de la réglementation. Ils mentionnent différentes réglementations, telles que la SFDR et la CSRD, qui ont conduit à un besoin d’investissement important dans l’ensemble de l’industrie financière. Les intervenants estiment que la finance doit accompagner la transition vers une économie plus verte en investissant dans des entreprises performantes financièrement et extra-financièrement. Ils discutent également de l’importance d’une communication claire et de la nécessité de simplifier le cadre réglementaire. Les intervenants abordent également les défis de l’écoblanchiment et la nécessité d’établir des catégories claires pour les fonds d’investissement en fonction de leurs stratégies.

Les orateurs abordent l’importance du financement de la transition vers des pratiques commerciales plus durables. Il est évoqué que 75 % de la transition se fait par le biais de solutions existantes, mais qu’il est nécessaire de les développer et d’aider les entreprises à s’adapter. Les intervenants critiquent le cadre réglementaire actuel qui, selon eux, ajoute des contraintes inutiles et entrave les progrès. Il est mentionné que les investisseurs ne se contentent pas de fournir des capitaux, mais qu’ils collaborent avec les équipes de direction pour favoriser le changement dans des domaines tels que l’immobilier, l’efficacité énergétique et l’investissement en capital. Les représentants soulignent également l’importance de disposer de données ESG claires et fiables, qui font actuellement défaut et donnent lieu à des accusations d’écoblanchiment. Pour remédier à ce problème, l’Union européenne a récemment introduit une réglementation pour les fournisseurs de données ESG.