Le groupe ArcelorMittal se positionne en leader de la décarbonation de l’acier, et s’est fixé des objectifs ambitieux de réduction de ses émissions de CO2 : -35 % en Europe d’ici à 2030 (-25 % dans le monde) et la neutralité carbone en 2050. A la clé, une transformation en profondeur de notre industrie pour, d’ici 2050, produire de l’acier sans émettre de gaz à effet de serre.
-35 % de CO2 à horizon 2030 en Europe
Le groupe ArcelorMittal s’est fixé l’objectif de réduire ses émissions de CO2 de 35 % d’ici à 2030 en Europe. Cet objectif, récemment renforcé, s’accompagne d’une cible de -25 % pour le monde entier.
En France, les investissements annoncés par ArcelorMittal en février 2022 permettent de viser une réduction du CO2 de nos sites de près de 40 % à horizon 2030.
La neutralité carbone en 2050
En 2050, ArcelorMittal a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone, après l’étape de -35 % en 2030 en Europe (-25 % dans le monde). Ces deux objectifs à 2030 et à 2050 sont les plus ambitieux de tout le secteur de l’acier : ils reflètent notre volonté de contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris et du Pacte vert (Green Deal) de l’Union européenne.
Les facteurs clés de réussite
Pour réussir sa décarbonation, ArcelorMittal a entamé une transformation en profondeur de ses procédés de production pour développer le recyclage d’acier, préparer la transition vers le DRI innovant à hydrogène et mettre en œuvre des solutions de captage, stockage et réutilisation de CO2 (CCUS).
Les facteurs clés de réussite de cette transformation sont :
- Le soutien public au financement : en France, mais aussi en Belgique, au Canada et en Espagne, les Etats se sont engagés à accompagner les investissements de décarbonation d’ArcelorMittal. La prochaine étape est d’obtenir le feu vert des instances européennes pour ce soutien
- La disponibilité de l’énergie décarbonée en grande quantité, stable et à prix compétitif. Par exemple, nos besoins en électricité en France vont doubler à horizon 2030, et même tripler en incluant les besoins liés à la production d’hydrogène
- Une réforme des ETS qui prenne en compte la vitesse de décarbonation de l’industrie européenne, couplée à l’instauration d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, pour appliquer aux importations le prix de marché du CO2 et ainsi garantir des conditions de concurrence équitables.
Les 3 voies d’ArcelorMittal vers la neutralité carbone