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Développement économique, mur climatique et facteur humain. 2e partie : le bon, la brute et le truand

« Tu vois, le monde se divise en deux categories, ceux qui ont un pistolet et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »
Le bon, la brute et le truand – Sergio Leone, 1966

Dans la première partie de cette lettre parue en septembre dernier, nous nous sommes intéressés aux théories économiques et politiques qui ont abouti à évacuer le facteur humain de l’économie. Nous avons évoqué la façon dont un système économique basé sur la seule recherche de croissance exponentielle se met lui-même dans une impasse climatique, sociale et financière. Ce modèle de développement mondialisé et centré sur la culture occidentale a privilégié l’efficience plutôt que la résilience, le global plutôt que le local, les prix plus bas plutôt que les salaires plus hauts, les entreprises plutôt que les individus, la norme plutôt que l’humain.

Nous avons essayé de montrer comment la réintroduction du facteur humain dans l’économie pourrait offrir une voie non seulement vers un système économique plus durable, mais aussi vers une réunification des connaissances permettant, en considérant l’humanité comme un tout, une élévation de la conscience. Nous poursuivons notre analyse, cette fois-ci en nous plaçant au niveau des relations entre les individus.

Pourquoi donner une suite à notre précédente lettre ? Parce que notre culture entrepreneuriale nous fait ressentir le besoin de bousculer les acquis, la norme en vigueur, mais nous fait également réaliser la difficulté de sortir de sa zone de confort. Or, si les limites de notre système économique sont maintenant bien identifiées, une majorité d’individus semble pourtant s’accommoder de l’idée qu’il est acceptable de continuer dans cette voie en apportant des changements à la marge.

Pourquoi ? Peut-être parce qu’il existe un certain confort à ne pas transgresser la norme pour éviter l’exclusion d’un système qui pourtant dysfonctionne au point de menacer la survie de l’espèce humaine. Remettre en question ses croyances et ses certitudes crée cet inconfort bien connu de l’entrepreneur, et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous nous y intéressons à nouveau d’aussi près dans cette lettre.

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