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Développement économique, mur climatique et facteur humain. Première partie : human after all

« Ça n’est pas un signe de bonne santé que de se sentir bien adapté dans une société profondément malade » (Jiddu Krishnamurti)

La crise de la COVID a mis en évidence la fragilité d’un modèle économique mondialisé et dérégulé basé sur le libre-échange, l’exploitation intensive de ressources naturelles finies et la suroptimisation du travail et du capital. Ce modèle montre aujourd’hui ses limites dans la mesure où ses effets sont devenus un frein évident à la création de valeur économique : impact sur le climat, la biodiversité, creusement des inégalités sociales et création de bulles financières.

Or l’humanité atteint un point d’inflexion dans sa trajectoire : pour la première fois dans son histoire, la solution à l’un de ses problèmes nécessite une coopération au niveau mondial. Si l’un des grands acteurs économiques refuse de collaborer, tout le monde est perdant. Malgré cela, la recherche de croissance à tout prix a été promue par les leaders de l’économie mondiale comme gage de liberté, de prospérité, voire de bonheur. Étrange paradoxe pour ce système à l’origine d’un problème si massif que, pour le régler, l’humanité se voit dans l’obligation de le brider.

Le constat relativement clair que ce modèle économique qui, parce qu’il s’est emballé, dysfonctionne au point de menacer la présence humaine sur notre planète nous amène à nous poser la question suivante : comment ses promoteurs peuvent-ils continuer à tenter de l’imposer au plus grand nombre en discréditant toute alternative, alors même qu’il pourrait mener à notre perte dans un horizon de temps relativement court ?

Le moment paraît donc opportun pour mettre de côté ce qu’il serait convenable d’écrire si l’on souhaitait maintenir en place le système actuel qui garantit à une certaine caste, dont nous faisons probablement partie, une situation de confort et une bonne conscience. Comment ? En revenant sur les périodes-clés qui ont porté au statut de quasi-religion un modèle capitaliste mondialisé et libre-échangiste basé sur la recherche d’une croissance infinie. Nous explorerons également les arguments des promoteurs de voies alternatives, dans le seul but de les mettre en regard de ce qui nous est souvent présenté comme la seule option possible.

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