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Intégrer la transition écologique dans ses pratiques de formation, un impératif pour préparer l’avenir

On ne cesse de le répéter, répondre à l’urgence écologique nécessite la mobilisation de tous, partout, et notamment au travail. Face aux transformations des métiers et des activités, mais aussi aux nouvelles attentes des collaborateurs et des candidats, la formation aux enjeux et pratiques écologiques constitue un levier d’action important pour les entreprises.

La France s’est fixé un objectif clair : atteindre la neutralité carbone en 2050. Une dynamique qui implique tous les acteurs : particuliers, collectivités et entreprises. Ces dernières doivent prendre des mesures pour répondre à des contraintes réglementaires de plus en plus fortes (en matière de décarbonation, de gestion des déchets, etc.), ce qui implique de profonds bouleversements aussi bien au niveau organisationnel qu’au niveau humain. Les collaborateurs doivent être préparés aux changements, en devenir acteurs et avoir la possibilité d’être des initiateurs – et des ambassadeurs. Un triple impératif auquel viennent répondre les politiques de formation et la nécessaire adaptation et agilité de l’organisation.

Un cadre de travail en pleine mutation 

Finance, IT, achats, RH… Face au changement climatique, l’ensemble des fonctions existantes sont amenées à évoluer dans les prochaines années, tandis que de nouveaux métiers émergent, comme celui d’« energy manager » ou de « manager mobilité durable ». Ces mutations nécessitent un important travail d’adaptation des compétences dans les entreprises, pour développer de nouvelles expertises indispensables au monde de demain, et accompagner au mieux le changement. Ainsi, d’après une étude Cegos, près de trois collaborateurs sur quatre souhaitent des formations RSE spécifiques sur leur métier et aimeraient être davantage associés aux réflexions de l’entreprise en la matière. Un sondage Ifop révèle également que 84 % des Français estiment que le développement durable devrait constituer un enseignement obligatoire dans l’ensemble des formations professionnelles et supérieures.

Mais l’intégration du facteur environnemental aux programmes de formation répond aussi à de forts enjeux de l’attractivité de l’organisation et donc de sa marque employeur.

Le souci écologique est un levier d’attractivité considérable envers les jeunes générations. Deux tiers des jeunes de 18 à 30 ans se disent prêts à renoncer à postuler dans une entreprise qui ne prendrait pas suffisamment en compte les enjeux environnementaux, rapporte une étude d’Harris Interactive.

La formation, un levier clé

Dans ce contexte, les entreprises doivent apporter une réponse adaptée et globale aux profondes transformations des métiers et des activités ainsi qu’aux questionnements individuels de leurs collaborateurs. La formation constitue un outil clé pour cela, à trois niveaux : l’acculturation globale de l’organisation c’est-à-dire un plan de sensibilisation aux enjeux (du point de vue stratégique, règlementaires), la montée en compétences des salariés sur des outils et méthodes, la transformation des pratiques managériales visant à faire émerger et valoriser les initiatives dans ce domaine de la transition énergique et écologique. Les ressources humaines sont alors en première ligne sur tous ces chantiers.

En premier lieu, il est donc indispensable de développer, à tous les étages de l’entreprise, les connaissances en matière environnementale, afin de fédérer l’organisation autour de ces enjeux. Pour cela, des actions transverses de sensibilisation peuvent être menées. L’association la Fresque du climat, par exemple, permet de comprendre en quelques heures l’essentiel des enjeux climatiques.

L’adaptation aux besoins de chaque collaborateur est un projet conséquent, puisqu’il vise à la fois à créer de nouveaux métiers au sein de l’entreprise mais aussi à soutenir la transformation des métiers existants. Un enjeu auquel il est possible de répondre par la mise en place de programmes d’upskilling(perfectionnement des compétences existantes) et de reskilling (acquisition de compétences en vue d’un changement de poste) à destination de l’ensemble des salariés. Enfin, il s’agit de donner à l’organisation la possibilité de développer un nouveau cadre de l’exercice du manager, propre à faire émerger les initiatives individuelles, à les canaliser et les valoriser. L’organisation se dote alors de moyens de se rendre attractive aux yeux potentiels collaborateurs qui perçoivent la volonté réelle de l’entreprise d’aller vers la prise en compte des enjeux climatiques et environnementaux.

Finalement, en tant qu’opérateurs principaux du changement, les ressources humaines doivent impérativement elles-mêmes se former elles-mêmes. L’objectif est multiple : répondre aux questions sur la démarche écologique de l’entreprise, mener avec efficacité les politiques RSE et animer les actions, choisir avec pertinence les formations des collaborateurs, ou encore savoir évaluer les salariés et les candidats sur ces questions. Une réflexion sur l’intégration des objectifs environnementaux dans les objectifs individuels et les rémunérations variables peut d’ailleurs être menée.

Une réflexion de fond est donc à entamer d’urgence pour relever le défi environnemental en apportant des solutions, souvent au cas par cas. La formation sur-mesure, telle que proposée par emlyon business school, constitue un tremplin pour faire de l’entreprise une organisation apprenante, permettant aux collaborateurs de s’approprier le processus de changement et d’en devenir des acteurs efficaces.

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