Les sols sont l’objet de nombreux conflits d’accès, d’usage et d’exploitation. Les politiques publiques actuelles et futures doivent conjuguer avec d’innombrables impératifs techniques, environnementaux culturels et économiques bien souvent contraires pour la transition écologique.
Cette année aura été celle des rattrapages. La COP15 pour la désertification, la COP27 pour le climat, et la COP15 pour la biodiversité, la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement se devaient d’être au centre des discussions lors d’une année 2022 aux multiples records en termes de catastrophes naturelles et de réchauffement climatique. Parmi les sujets centraux et communs aux COP, l’état critique des sols dans le monde. Alors que les projets de zéro artificialisation fleurissent ici et là, et que le projet de protection de 30% des espaces terrestres et de 30 % des espaces maritimes d’ici 2030 a été validé lors de la COP15 pour la biodiversité, l’état des sols reste préoccupant, les terres ne cessant d’être grappillées et détruites.
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