En Côte d’Ivoire, nous sommes engagés dans un partenariat qui aide les petits exploitants de cacao à obtenir la sécurité d’occupation de leurs terres. Cela permet d’améliorer leurs moyens de subsistance, de protéger l’environnement et de garantir une source durable de cacao pour notre entreprise.
En Côte d’Ivoire, nous aidons les petits producteurs de cacao à formaliser les droits sur leurs terres grâce à un processus de documentation foncière abordable. C’est dans ce pays d’Afrique de l’Ouest que nous nous procurons une grande partie de cet ingrédient clé pour nos glaces.
Le fait d’avoir la propriété légale de leurs terres ou des droits à long terme en tant que locataires profite aux agriculteurs en les aidant à améliorer leurs moyens de subsistance et en leur donnant plus de sécurité pour les terres dont ils dépendent. L’environnement en bénéficie, car les agriculteurs sont incités à investir dans leurs terres en adoptant des pratiques agricoles durables. Et cela profite à notre entreprise car nous disposons d’une source plus durable de cacao de haute qualité.
Ce travail est réalisé par le Partenariat pour la terre en Côte d’Ivoire (CLAP), qui réunit Unilever et d’autres marques et organismes industriels, les gouvernements ivoirien et allemand, et Meridia – une entreprise sociale qui gère la mise en œuvre du programme sur le terrain.
Dans le cadre d’un projet pilote mené dans deux villages du sud du pays, les membres de CLAP subventionnent le coût de la documentation et fournissent une assistance technique pour aider les agriculteurs à suivre le processus de certification.
Au début de cette année, le premier groupe d’agriculteurs – dont plus de 40 % sont des femmes – a reçu 130 documents relatifs à la propriété foncière. Le projet à petite échelle de CLAP, qui se poursuit jusqu’à l’année prochaine, vise à couvrir 30 villages et à fournir plus de 9 000 documents. Il permettra également d’établir un plan pour un projet à plus grande échelle.
Pourquoi CLAP est-il si important ?
Avec une mauvaise gestion des terres, le sol se dégrade au fil du temps. Cela signifie que la productivité de l’agriculteur et donc son revenu diminuent. Cela signifie également qu’ils sont plus susceptibles de s’étendre dans les zones forestières pour essayer de compenser le manque à gagner.
Avec la sécurité d’occupation, ils ont plus de choix quant à ce qu’ils veulent cultiver, quand et comment. Il est important de noter qu’ils sont également incités à investir dans la terre et à planifier l’avenir, en adoptant des pratiques durables à long terme. Ils augmentent ainsi le rendement de leurs terres, ce qui contribue à prévenir la déforestation.
Le régime foncier ayant un impact sur les cultivateurs de cacao d’un point de vue social, économique et environnemental, il s’agit d’un défi complexe qui nécessite la collaboration de nombreuses parties prenantes, notamment le gouvernement, les ONG locales, les agences de développement international et le secteur privé.
La culture du cacao est au cœur de l’économie de la Côte d’Ivoire. Selon la Banque mondiale, elle représente 10 à 15% du PIB, près de 40% des recettes d’exportation et fait vivre 5 à 6 millions de personnes, soit un cinquième de la population. Il est donc essentiel que le secteur soit viable à long terme.
« Chez Unilever, nous pensons que lorsque les petits exploitants agricoles prospèrent, il en va de même pour l’environnement – et pour notre entreprise. C’est pourquoi nous sommes encouragés par les progrès réalisés par CLAP pour aider les petits producteurs de cacao de Côte d’Ivoire à obtenir des droits fonciers légaux », déclare Megan Willis, responsable de l’approvisionnement durable pour les produits naturels chez Unilever.
« Lorsque les petits exploitants ont des droits légaux ou reconnus sur leurs terres, ils sont mieux placés pour améliorer la vie de leurs familles et de leurs communautés, pour garantir la légalité des terres pour les générations futures et pour protéger les forêts et l’environnement.
Ce programme est un excellent exemple de la manière dont Unilever collabore avec l’industrie, la société civile, les communautés et les gouvernements afin d’apporter des changements systémiques et efficaces pour les personnes et la planète. »
Le partenariat CLAP
Le Partenariat pour la terre en Côte d’Ivoire (CLAP) a été fondé par The Hershey Company, Barry Callebaut Group, The Cocoa Horizons Foundation, Unilever, la coopération allemande (mise en œuvre par GIZ GmbH) et la Fondation allemande du cacao et du chocolat. Toutes les personnes impliquées sont désireuses de travailler sur les multiples problèmes liés à l’insécurité foncière auxquels sont confrontés les producteurs de cacao ivoiriens. CLAP est soutenu par l’Agence Foncière Rurale (AFOR) du gouvernement de Côte d’Ivoire et géré sur le terrain par Meridia.
Pour en savoir plus : Aider les petits producteurs de cacao de Côte d’Ivoire à obtenir des droits fonciers | Unilever