46 ans après la loi pour l’égalité professionnelle et l’inscription du principe « à travail de valeur égale, salaire égal », la loi de 2018 concernant la liberté de choisir son avenir professionnel renforce les obligations de résultats pour les entreprises françaises en ce domaine, notamment à travers la création de l’Index de l’égalité salarialeFemmes-Hommes.
Permettant d’évaluer les inégalités entre femmes et hommes, cet index, dont la publication a été échelonnée sur 2019 selon la taille des entreprises, est calculé sous la forme d’une note sur 100 à partir de 5 grands critères :
· l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes,
· l’écart de répartition des augmentations individuelles,
· l’écart de répartition des promotions,
· le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
· la parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
« Le rôle de la DRH est notamment de faire évoluer les engagements individuels et collectifs en matière d’égalité professionnelle, particulièrement au niveau des recrutements, de la formation, et de la rémunération. Nous portons une attention toute particulière à l’accessibilité des femmes aux fonctions de managers. »
Fatima Dutour, Coordinatrice du pôle Recrutement à l’ADEME
Au regard de ces critères, l’ADEME atteint un résultat satisfaisant, optimisé sur trois des cinq critères, avec un index de 92/100. Elle doit toutefois poursuivre son action pour favoriser l’accès des femmes aux postes à fortes responsabilités.
Sur ce dernier point, l’Agence accuse un retard au regard de son ambition d’être à la parité des recrutements sur ces fonctions, avec un taux de 36 % sur la période 2016-2019. L’Agence s’engage pour adopter une politique plus volontariste contribuant à la réduction de ces écarts.