L’engagement au travail est au coeur des préoccupations des entreprises, à l’heure où l’on parle de démission silencieuse (faire juste ce qu’il faut). En tant que dirigeant, vous attendez de vos collaborateurs qu’ils soient motivés, qu’ils s’impliquent et qu’ils s’engagent. Mais quand peut-on dire qu’un collaborateur est motivé, impliqué ou engagé ?
Tout chef d’entreprise attend de ses collaborateurs qu’ils soient motivés, qu’ils s’impliquent, qu’ils s’engagent.
Mais être motivé, s’impliquer ou s’engager, est-ce vraiment la même chose ? Si, sur le plan sémantique, ces notions sont proches, voire synonymes, n’y aurait-il pas quelques nuances dans les faits ?
La motivation
Être motivé, c’est avoir un objectif, faire un effort et persévérer pour l’atteindre.
Les travaux de nombreux chercheurs ont montré que les déterminants de la motivation sont multiples et complexes : gain, salaire, conditions de travail et dynamique du groupe, sécurité, statut, autonomie, reconnaissance de la hiérarchie, évolution de carrière, etc.
La motivation relève de la prise de conscience d’un manque et de la possibilité de le combler pour satisfaire un besoin.
Sa spécificité, c’est qu’elle est temporaire : le manque comblé, la motivation retombe.
L’implication
Dans le dictionnaire, s’impliquer est un synonyme de s’engager et inversement.
Pour que le collaborateur s’implique, il faut qu’il adhère à la fois aux valeurs et à la raison d’être de son entreprise.
Ce n’est pas seulement avoir le sentiment d’appartenir à l’organisation, mais c’est aussi croire réellement en ce qu’on fait, en ce pour quoi on le fait, individuellement et collectivement.
À noter, cependant, qu’il faut une opportunité personnelle pour motiver l’implication (rémunération, gestion de sa carrière, formation, meilleures conditions de travail…).