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Picard dit oui à la cuisine anti-gaspi

Pas de durabilité sans rationaliser ce que nous consommons

Car à chaque produit alimentaire jeté, c’est une dose de CO2 qui a été utilisé… pour rien. Alors, depuis quelques années, la chasse au gaspillage alimentaire est ouverte. Commerçants, industriels , restaurateurs, consommateurs, tout le monde se bouge. Certaines cantines scolaires en ont même fait un enjeu éducatif, proposant des assiettes différentes selon l’appétit des enfants, avec un récipient « gachimètre » pour jauger les restes en fin de repas.

L’anti-gaspi du contenu ..au contenant

Dans un monde plus conscient des enjeux climatiques et de la préservation de la planète, le mieux manger passe par une attention plus soutenue à toutes les formes de gaspillage. Qu’il concerne les contenants, comme les plastiques et les emballages, ou les contenus puisque que selon l’ADEME, l’agence de la transition ecologique, 20% de la production alimentaire francaise est inutilement jetée .

Moins de 1%  , c ‘est le taux de gaspillage alimentaire chez Picard

Face au gaspillage, la surgélation s’avère etre une arme efficace: les produits se conservent plus longtemps et sont portionnables on ne decongele donc que la quantité necessaire. moins triès en fonction de leur apparence, les produits sont également non claibrés et donc moins jetés ou écartés après la recolte. Chez picard, depuis 2015, la lutte contre la gaspillage fait partie d’un engagement durable et les efforts sont constants pour réduire la part des emballages , si bien que le gaspillage alimentaire représente moins de 1% de la production picard, la ou il est à 10% au niveau national.

Les initiatives sont nombreuses pour nous aider à convertir nos comportements en pratiques vertueuses. Les grands chefs montrent l’exemple en proposant des plats à base de restes et nombre d’applications sont là pour nous aider. En redistribuant, les invendus des commercants, ou en connectant les particuliers pour qu’ils trouvent leurs aliments avant un départ en vacances, «Phenix», «O gaspi», «Too good To Go» ou «HopHopFood» nous aident à changer . Et parce que ne pas gâcher, c’est aussi réutiliser les restes, livres, videos et applis comme « Frigo Magique » nous soufflent des idées de recettes.

LE PETIT ENTRETIEN

QUELQUES MOTS DE GÉRALD TOWNSEND, RESPONSABLE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE CHEZ PICARD.

Gerald TownsendLe responsable du développement durable chez Picard nous en dit plus sur son métier, les enjeux de l’anti-gaspi et de son impact pour l’avenir.

Si vous surgelez tous les produits consommables, pourquoi ce 1 % restant de «gaspillage»?

Notre activité de surgélation nous place en bon élève en termes d’anti-gaspillage alimentaire. Bien sûr, il reste des impondérables qu’on ne maîtrise pas, notamment chez nos clients, et nous non plus ne sommes pas à l’abri d’une panne EDF qui nous conduirait à perdre des produits! Mais heureusement, cela n’arrive pas tous les jours…

Notre activité de surgélation nousplace en bon élève en termes d’anti-gaspillage alimentaire.

Comment avez-vous adapté vos usines de production à ces objectifs?

À l’avenir nous espérons multiplier les économies circulaires locales en permettant aux camions qui transportent nos marchandises de rouler au biogaz en partie produit par les déchets de nos partenaires transformateurs.

Quels sont vos efforts du moment?

Nous visons la réduction du coût énergétique lié au maintien sans faille de la chaîne du froid. C’est une variable de l’anti-gaspi, même si ce que nous consommons en énergie et en carbone est compensé par une conservation longue de tous nos produits (2 ans en moyenne). de production à ces objectifs? À l’avenir nous espérons multiplier les économies circulaires locales en permettant aux camions qui transportent nos marchandises de rouler au biogaz en partie produit par les déchets de nos partenaires transformateurs.

Que faites-vous des produits qui arrivent à leur date de peremption ?

Très bonne question ! Ces produits sont distribués à des banques alimentaires locales.Depuis la pandémie, nous les donnons également à des associations aidant les jeunes en difficultés.C’est tout le volet sociétal de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) .

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