Vivalto Santé, 3e groupe de cliniques et d’hôpitaux privés en France, est le premier groupe du secteur de la Santé à avoir adopté et intégré dans ses statuts la qualité d’entreprise à mission. Vivalto Santé a pris des engagements statutaires parmi lesquels celui de maîtriser son empreinte environnementale. Au-delà de l’évidence pour toute entreprise d’intégrer les enjeux environnementaux, pour Vivalto Santé l’enjeu est double. C’est d’une part le secteur hospitalier qui représente environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et d’autre part on constate l’importance croissante des sujets de santé environnementale.
Vivalto Santé s’est fixé un certain nombre d’objectifs chiffrés concernant ses consommations d’énergie, son bilan carbone et la production de déchets. Pour cette semaine européenne de la réduction des déchets (22 – 29 novembre 2021), Vivalto Santé annonce ses objectifs en la matière et les moyens qu’elle compte mettre en œuvre pour les atteindre, sur plusieurs années, en partenariat avec la start-up Take a waste.
Une mission d’entreprise pour la réduction des DAOM et des DASRI
En 2020, Vivalto Santé a produit environ 10 000 tonnes de déchets, tous flux confondus. Dans le détail, ce sont environ 1 000 tonnes de Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux (DASRI), 1 500 tonnes de déchets recyclables (cartons, papiers, emballages, biodéchets etc.) et 7 500 tonnes Déchets Assimilés aux Ordures Ménagères (DAOM) qui ont été générées par l’ensemble des établissements du Groupe Vivalto Santé. Vivalto Santé s’est fixé comme objectif la réduction d’ici à 2023 de 10 % de ses DAOM et de 5 % de ses DASRI.
Des objectifs partagés par tous les établissements du Groupe
Pour atteindre ces objectifs, tous les sites vont :
- Continuer de mettre en place le tri des papiers, cartons, emballages, déchets alimentaires et autres déchets recyclables.
- Améliorer la qualité du tri des DASRI, notamment au bloc opératoire. Cela passe notamment par une réflexion sur le caractère infectieux ou non des produits utilisés. Cela permet de limiter l’envoi systématique des déchets du bloc opératoire dans la filière DASRI), ainsi qu’un investissement dans du matériel efficace de tri des DASRI.
- Mieux gérer les déchets ponctuels ou diffus. A l’Hôpital Privé de la Baie (Avranches) par exemple, piles, les mégots ou encore les bouchons sont collectés sur site. Puis ils sont recyclés par des prestataires locaux, comme l’association à but non-lucratif « Les bouchons de la Côte d’Emeraude », qui vient en aide aux enfants avec handicap.
Toutes ces actions contribueront à réduire les DAOM, les DASRI et améliorer le taux de recyclage des déchets de Vivalto Santé. Ceci d’autant plus que les équipes des cliniques et des hôpitaux du Groupe se forment désormais aux gestes de tri. Cela constitue l’une des clés pour atteindre les objectifs de réduction des DAOM (10 %) et des DASRI (5 %), car elles sont le premier maillon de la chaîne des déchets.
Vivalto Santé agit également pour éviter certains déchets qui peuvent l’être. En parallèle de ses efforts pour le recyclage, et dans une même vision de réduction de l’impact environnemental de ses activités.
De nombreuses initiatives expérimentées par les hôpitaux et cliniques du Groupe dans le cadre de l’entreprise à mission
Dans un contexte hospitalier où l’impératif d’hygiène reste premier, la réduction des déchets est un défi (notamment au bloc opératoire). Cependant, il est tout à fait possible d’agir aussi à la source pour réduire les déchets. Comme le montrent différentes initiatives menées par les établissements du Groupe Vivalto Santé :
- La clinique Saint-Joseph d’Angoulême et la clinique Saint-Germain de Saint-Germain-en-Laye entreprennent des efforts pour diminuer la consommation de bouteilles d’eau et de gobelets. Elles placent des carafes ainsi que des verres et des fontaines à bonbonne d’eau dans les espaces communs.
- La réutilisation des tenues professionnelles constitue également un vrai levier de réduction des déchets dans le secteur de la santé. Habituellement, celles-ci sont à usage unique et génèrent donc un flux de déchet significatif ; une solution à cette problématique est donc la réutilisation des tenues. C’est le choix fait par la Polyclinique de Lyon Nord de Rillieux-la-Pape, qui a commandé plus de 400 tenues en tissus pour équiper le personnel du bloc opératoire. Ces tenues serviront ainsi plusieurs fois.
- Certains sites mèneront des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire. L’Hôpital Privé de la Baie, situé à Avranches, a conclu un partenariat avec l’entreprise Too Good To Go qui lui permet de redistribuer ses invendus ou restes alimentaires et ainsi diminuer la quantité de biodéchets produit sur site. En 4 mois, nous avons sauvé 229 paniers alimentaires, soit l’équivalent de 572,5 kg de CO2 économisés.
Un bilan d’évaluation à venir
En fonction du retour d’expérience sur ces initiatives, le Groupe décidera de les généraliser ou non. 2022 et 2023 marqueront une montée en puissance de Vivalto Santé sur ce sujet des déchets.
- Source : Rapport Health Care Without Harm publié en 2019.
- Sur un périmètre 2020 de 36 établissements (aujourd’hui le Groupe compte 50 établissements).